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L’Algérie n’est plus sur l’échiquier diplomatique de la Russie.



Les célébrations du Jour de la Victoire, à Moscou, marquent cette année une tournure inédite dans le rapport Russo-algérien. L’Algérie a essuyé une gifle diplomatique à l’occasion du 80e anniversaire de la victoire de l’Armée Rouge sur l’Allemagne nazie lors de la Seconde Guerre mondiale, un événement hautement symbolique qui redéfinit la place de l’Algérie aux yeux de la Russie.


Le président russe Vladimir Poutine et le président algérien Abdelmadjid Tebboune, à Moscou le 15 juin 2023. SERGEY PYATAKOV/AFP

La commémoration, qui s’est tenue ces vendredi et samedi derniers, a connu la présence des dirigeants de plus de 20 pays, dont le président chinois Xi Jinping et le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Les célébrations comprenaient une parade militaire sur la Place Rouge, à laquelle même les hauts dirigeants militaires algériens étaient absents, malgré les liens commerciaux qu’ils entretiennent avec la Russie, leur fournisseur principal d’armement.  

L’Algérie, qui se prend, depuis longtemps, pour le principal allié de la Russie en Afrique, ne figure pas sur la liste des invités à célébrer ce jour historique.  Cette exclusion, qualifiée d’humiliation diplomatique retentissante, remet en question non seulement la robustesse d’un rapport diplomatique qui date de la guerre d’indépendance de l’Algérie, mais aussi la position de l’Algérie dans l’arène géopolitique mondiale. Une radiation qui accentue l’isolement d’un régime paranoïaque à la dérive.

En veillant à inviter tous ses alliés, y compris des dirigeants de pays africains, à l’instar du président égyptien Abdelfattah Al-Sissi, du commandant de l’Armée nationale libyenne, Khalifa Haftar, et du président burkinabé Ibrahim Traoré, la Russie envoie un message patent : elle ne considère l’Algérie ni comme un allié, ni comme un ami.


Mohamed El Amrani

 

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