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MAROC UTILE, MAROC OUBLIÉ : UNE FAUSSE OPPOSITION


Depuis l’accession au trône de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a connu un développement économique significatif, reconnu et salué à l’échelle internationale. Des régions longtemps marginalisées ont bénéficié d’une politique royale volontariste visant à réduire les disparités territoriales, à l’instar du nord du Royaume, qui a connu une transformation notable.  

Cependant, certaines voix nihilistes avancent l’idée que les régions littorales bénéficieraient d’une attention disproportionnée, tandis que les territoires de l’intérieur seraient livrés à eux-mêmes. Cette affirmation ne résiste pas à une analyse rigoureuse et doit être nuancée pour plusieurs raisons :  

Premièrement, dans tous les pays du monde, y compris les plus développés, certaines régions agissent comme des moteurs économiques. En France, par exemple, le bassin parisien concentre une part prépondérante de la richesse nationale. De même, en Espagne, la Catalogne représente près d’un tiers du PIB national. Ces dynamiques territoriales, loin d’être propres au Maroc, relèvent d’une logique structurelle inhérente à tout processus de développement.  

Deuxièmement, chaque région dispose de spécificités intrinsèques, de ressources propres et de contraintes géographiques particulières. Attirer les investissements dans des régions dépourvues d’infrastructures adéquates relève du défi. Le développement régional suppose ainsi une phase préalable d’équipement et de modernisation des infrastructures pour garantir l’attractivité économique de ces territoires.  

Enfin, le développement économique national est, par essence, un processus inclusif qui, à moyen et long terme, bénéficiera à l’ensemble du territoire. Sur le plan démographique, le Maroc présente une singularité notable : il compte d’importants foyers de peuplement à l’intérieur des terres, contrairement à ses voisins maghrébins où la population est essentiellement concentrée sur le littoral (Algérie, Tunisie, Libye) ou le long d’une vallée (Égypte).  

Il est indéniable que des disparités de développement persistent entre les régions du Royaume — le Haut-Commissariat au Plan (HCP) en dresse régulièrement le constat. De fait, la dynamique économique est plus visible dans des pôles urbains majeurs tels que Casablanca, Rabat, Tanger ou Dakhla. Toutefois, cela ne saurait être interprété comme un abandon des autres régions.  

La modernisation des infrastructures demeure un axe central des politiques publiques et s’étend progressivement à l’ensemble du territoire national. Ce sont précisément ces infrastructures qui, à terme, permettront de réduire les inégalités territoriales et d’assurer un développement harmonieux et équilibré

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